Le mot sanskrit YOGA signifie "unir", "relier". Par sa pratique, un adepte peut commencer à équilibrer et à relier tous les aspects de son être.
Dans le mot HATHA YOGA, = ha signifie le soleil, tha la lune. Hatha-Yoga a donc le sens de relier (yoga) l'énergie solaire et l'énergie lunaire. La pratique se situe à ce niveau là sur le plan énergétique. Mais Hatha est également traduit par "effort".
Hatha-Yoga signifie aussi "le yoga de l'effort", parce qu'il s'agit d'une pratique posturale.
« L’amour est ma loi, la vérité est mon combat. »
Sri Mahesh
Mère de quatre enfants, quatre fils, j'ai découvert le yoga en 1985 à Nice afin de me préparer pour donner naissance à mon premier enfant à la maison.
Depuis, j'ai eu l'occasion de pratiquer avec différents professeurs de Yoga.
En 2013, suite à quelques coïncidences heureuses, Il se trouve qu'un groupe d'élèves m'a un jour demandé à devenir leur professeur de yoga. Mon âme c'est alors mise à chanter, et je me suis engagée à les accompagner.
C'est ainsi, que depuis, j'enseigne le Hatha-Yoga dans le Tarn.
Soucieuse de proposer un yoga de qualité j'ai fait une formation professorale auprès de la Fédération Française de Hatha-Yoga.
http://ffhy.ff-hatha-yoga.com
J'ai depuis toujours été sensible au bien être, à vivre dans un espace bienveillant et respectueux, et le yoga m'accompagne sur mon chemin de vie, comme un art de vie.
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Ma curiosité et mon parcours mon également amener à pratiquer le Qi Gong, le Taiji Quan et différents styles de danse.
Mes autres formations :
Voyageuse dans l'âme et le coeur.
http://www.ecoleyogaparis.fr/mahesh.html
Mahesh Ghatradyal est né le 11 juillet 1924 dans l'état de Karnataka en Inde du sud. Enfant orphelin, il reçoit une double éducation : il étudie les saintes écritures ainsi que le yoga traditionnel dans un monastère sous la supervision de Swami Mruttunjaya et reçoit parallèlement une éducation anglaise d’un précepteur privé.
En 1947 il participe aux Jeux Olympiques Mondiaux Universitaires organisés en France, où grâce à lui, le drapeau de la jeune république indienne apparaît pour la première fois. Il participe à des courses de marathon pour le Stade Français et le Racing Club, notamment avec Alain Mimoun et Emil Zatopek.
Alors qu’il s’entraîne à l’Institut National du Sport, il est remarqué par le docteur Boris Dolto qui l'accueille dans sa famille comme étudiant étranger. Il étudie ensuite la médecine avec le professeur Baumann à Genève et travaille dans un laboratoire de physiothérapie entre 1947 et 1955. Il prend d’ailleurs part à des expériences sur la résistance au froid du corps humain en utilisant les techniques yoguiques. En 1953 le professeur Baumann écrit « Nous sommes heureux d’apprendre ces techniques de Sri Mahesh, le représentant des écoles les plus légitimes et respectueux de culture de l'Ouest à laquelle il veut transmettre un message ». De 1954 et 1960 il travaille à l’Hôpital Percy et à l’Hôpital des Enfants pour la rééducation des soldats blessés et des enfants handicapés.
Mahesh veut ensuite retourner en Inde mais son maître Swami Siddheshwarananda, fondateur du Centre Védantique de Gretz, lui fait promettre juste avant sa mort en 1957, de rester en France pour diffuser la culture indienne seulement connue à cette époque d’un petit nombre d’intellectuels. Il pourra rester en France grâce à Robert Schuman qui était alors ministre des affaires étrangères.
A cette période il rencontre André Malraux (ministre de la culture), Jeanine Auboyer (conservateur du musée Guimet), les professeurs Jean Filliozat et Paul Mus (spécialistes de l’étude de l’Inde), les docteurs Françoise Dolto (pédopsychiatre) et François Creff (nutritionniste) et Robert Salmon (directeur du journal France Soir).
En 1959, tous l’encouragent à créer le Centre pour les Rapports Culturels Franco Indiens (CRCFI). Son but est d'étendre la culture indienne en organisant des conférences, expositions, représentations de danse et de musique, des voyages en Inde ainsi que des cours de Sanscrit et de Bharata Natyam (forme de danse classique indienne). De nombreuses personnalités importantes viennent au centre comme Nehru, premier ministre de l’Inde, qui admet l’authenticité de son message culturel et son utilité pour le public français. Le centre entretient des rapports étroits avec l’UNESCO. C’est sur l’initiative d’André Malraux, de jean Filliozat et de Mahesh qu’est lancée la mission d’enseigner le Français dans les universités hindoues. Depuis, le Français fait encore partie de leur programme.
Jean Filliozat qui était également médecin, demande à Mahesh de se prêter à des expériences de cardiologie et radiologie en tant que yogi pour la publication du livre Études instrumentales des techniques du yoga publié en 1963. Ces expériences décrivent les modifications de l’état de conscience à travers la respiration, les postures et la relaxation conformément à ce qu’exposent les enseignements traditionnels du yoga.
Mahesh est le premier à donner une structure à l’enseignement du yoga en créant :
Il écrit également plusieurs livres sur la philosophie du yoga et la culture indienne.
En 1985 il devient le président de la commission médicale sur le yoga de l’université Varanasi et en 1994 il fonde avec certains de ses amis de la culture indienne l’association humanitaire France Inde Karnataka pour construire un hôpital en Halligudi, région très pauvre et sèche. La première pierre est posée en 1995 et l'hôpital est inauguré en 1977. Il reçoit 1000 à 1500 patients chaque mois. L'association, dont le président est Xavier Emmanuelli, développe ce projet avec l'aide de nombreux donateurs. Le financement est français, mais la réalisation et l'entretien (les médecins, les infirmiers, le personnel, les entrepreneurs) sont indiens.
Pour tous ses accomplissements culturels, scientifiques, éducatifs et humanitaires, Sri Mahesh Ghatradyal est élevé Chevalier de l'Ordre national du Mérite le 18 décembre 1996 et fait Chevalier de la Légion d’Honneur le 25 mars 2005.
Il s'est éteint le 21 août 2007 et est honoré en la salle de la coupole du crématorium du cimetière du Père Lachaise à Paris en France.
Sa famille adoptive, ses amis et ses nombreuses relations témoignent du souvenir d'un homme généreux dont la vie a été guidée par le désir de rapprocher les cultures et les hommes, et de promouvoir les valeurs de dignité de l’homme, de respect de l’autre, de tolérance et d’amour du prochain.
Martine René
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Yog'in Tarn
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